Having just returned from 2 weeks of sun, culture and cuisine I will no doubt be boring the pants off most of you with tales of my trip along the Loire valley. Stay with me - you just might find some of it interesting. On my travels I encountered 2 women whose stories seem to be entwined with that of the Loire. The first - Joan of Arc (Jeanne d'Arc) - you all know about so I won't be telling you about her (yet!) though I do have some great photos of statues of her that I will be posting in the near future (I'm sure you can hardly contain your excitement.)
The other woman is Agnès Sorel. Agnès Sorel, surnamed Dame de beauté, was a mistress of King Charles VII of France. The daughter of a soldier, Jean Soreau, and of Catherine de Maignelais, Sorel was twenty years old when she was first introduced to King Charles. At that time, she was holding a position in the household of Rene I of Naples, Charles' brother-in-law. As reflected in art of the day, she was an extraordinarily beautiful young woman, and was also extremely intelligent. The French king was immediately smitten by her charms and he gave her the Château de Loches as her private residence, and took her as his mistress. (Château de Loches is also where Jeanne d'Arc convinced the dauphin that it was time to be crowned king in Reims.)
Soon, her presence was felt at the royal court in Chinon where her company was alleged to have brought the king out of a protracted depression. She had a very strong influence on the king, and that, in addition to her extravagant tastes, earned her a number of powerful enemies at court.
Agnès gave birth to three daughters: Marie de Valois, Charlotte and Jeanne de France. While pregnant with their fourth child, she joined Charles on the campaign of 1450 in Jumièges, wanting to be with him as moral support. There, she suddenly became ill and died on February 9 at the age of 28. While the cause of death was originally thought to be dysentery, scientists have now concluded that Agnès died from being poisoned by mercury, making it possible that she was a victim of murder.
Charles' son, the future King Louis XI, had been in open revolt against his father for the previous four years. It has been speculated that he poisoned Agnès in order to remove what he may have considered her undue influence over the king. It was also speculated that French financier, noble and minister Jacques Coeur poisoned her, though that theory is widely discredited as an attempt to remove Coeur from the French court.
Agnès Sorel's death was premature: she was only about 28 years old. To clarify the cause, a team led by Dr. Charlier from the CHU hospital in Lille is studying her remains through a variety of techniques. Hair and bits of skin have been examined in minute detail using the X-rays of the European Synchrotron Radiation Facility. They have unveiled some indications that could lead researchers to discover the cause of Sorel's death. X-ray micro fluorescence experiments were performed on beamline ID18F at the ESRF. Scientists found that Sorel's remains contained abnormal levels of mercury.
This chemical element appears in the body of people who have been poisoned; nevertheless, one should not come to premature conclusions. Mercury is also present in pharmaceutical purgative treatments. Scientists found eggs from worms in other parts of her body, as well as remains of a plant used during that period to treat these worms. This could indicate that she was trying to heal herself by taking medicines and that she ingested too high a dose, which caused her death. Other possible sources of mercury contamination could have been the result of mummification or contamination from the mummies' environment. There is also a hypothesis that she could have accumulated these metals throughout her life, for instance, by using cosmetics, since they often contained metals. According to Dr. Charlier, "the results from the experiments at the ESRF, in contrast with experiments carried out in other institutes, have proven that mercury did not enter her hair after death but before, and that it was the cause of death". LINK:
The bare breast in the portrait is apparently not a flight of fancy of the artist Jean Fouquet but a fashion introduced to the French court by Agnès herself (that's my kind of woman).
Agnès Sorel devint la favorite du roi de France Charles VII.
Le lieu de sa naissance divise encore les historiens. Certains pensent qu’elle est née à Fromenteau en Touraine, d’autres situent cette naissance en Picardie, à Coudun, d’où, il est vrai, étaient originaires son père, Jean Soreau ou Jean Sorel, seigneur de Coudun, près de Compiègne, sa mère, Catherine de Maignelais, châtelaine de Verneuil-en-Bourbonnais. Agnès Sorel n'était pas l'enfant unique de ce couple, elle avait quatre frères : Charles Sorel, André Sorel, Jean Sorel et Louis Sorel. Certains membres de la famille ne sont pas inconnus pour les historiens : Geoffroy Sorel, évêque et Jean de Maignelais, capitaine de Creil. Comment la fille de Jean Soreau devint-elle Agnes Sorel ? Fut-elle marié avec Regnaut de Sorel comme le dit Le Vasseur?
C’est en Picardie qu’elle reçut une éducation soignée. On l’y prépara à occuper à la cour la charge enviée (non pour les avantages matériels qu’elle procurait (Agnès recevait dix livres par an) de demoiselle de compagnie d'Isabelle de Lorraine, reine de Sicile et femme du roi René. Cette charge lui était destinée dès son plus jeune âge du fait de sa naissance et des recommandations dont elle bénéficiait.
Sa jeunesse et sa beauté vont très rapidement la faire remarquer par le roi de France, Charles VII, le petit roi de Bourges, ce dauphin sans beauté, sans grande intelligence et sans fortune, fils d'un roi fou et d'Isabeau de Bavière, considérée par nombre de ses contemporains comme une ogresse (peut-être à cause de ses appétits que le roi ne pouvait satisfaire à cause de sa folie).
Pierre de Brézé, qui a remarqué les regards de son suzerain pour cette nouvelle venue à la cour, présente à Charles VII celle qui sera regardée comme la plus jolie femme du royaume.
Très rapidement, en 1444, Agnès Sorel passe du rang de demoiselle d’honneur d’Isabelle de Lorraine à celui de première dame officieuse du royaume de France. Officiellement, elle est demoiselle de la maison de la reine Marie d'Anjou. Elle a le statut de favorite officielle, ce qui est une nouveauté : les rois de France avaient jusque là des maîtresses mais elles devaient rester dans l'ombre. Charles VII a d'ailleurs eu d'autres maîtresses, mais elles n'ont pas eu l'importance d'Agnès Sorel. Son art de vivre et ses extravagances rejettent la reine dans l’ombre. Les voiles et autres guimpes sont abandonnés, et elle invente le décolleté épaules nues qualifié de « ribaudise et dissolution » par les chroniqueurs de l’époque. De vertigineuses pyramides surmontent sa coiffure. Des traînes de huit mètres de long allongent ses robes bordées de fourrures précieuses : martre ou zibeline. En cette année 1444, le roi lui offre 20 600 écus de bijoux dont le premier diamant taillé connu à ce jour.
Pour se procurer ces atours précieux, elle devient la meilleure cliente de Jacques Cœur, marchand international et grand argentier du roi, qui a amassé des trésors venus d’Orient dans son palais de Bourges. Elle consomme de grandes quantités d'étoffes précieuses, et bien sûr, toutes les femmes de la cour l’imitent.
Mais Agnès n’est pas qu’une jeune femme frivole. Elle est aussi une intrigante habile. C’est ainsi qu’elle impose ses amis au roi, ou s'acquiert la faveur des conseillers de la Couronne, qui voient en elle le moyen de s’assurer la bienveillance royale. C’est grâce à ces manœuvres que le roi, en l'espace de quelques mois, lui octroie les fiefs de Beauté-sur-Marne (d’où son surnom de « Dame de Beauté »), Vernon, Issoudun, Roquesezière et lui offre le domaine de Loches.
Le dauphin, futur Louis XI, ne supporte pas la relation d’Agnès avec son père le roi Charles VII. Il estime que sa mère est bafouée et a de plus en plus de mal à l'accepter. Un jour il laisse éclater sa rancœur et poursuit, l’épée à la main, l’infortunée Agnès dans les pièces de la maison royale. Pour lui échapper, elle se réfugie dans le lit du roi. Charles VII, courroucé par tant d’impertinence, chasse son fils de la Cour et l’envoie gouverner le Dauphiné.
Ensuite, s’écoulent de longues années de bonheur, jalonnées par des voyages à travers cette France en forme de S renversé. Agnès attend à Razilly près de Chinon, à Beaulieu près de Loches, à Dames près de Mehun-sur-Yèvre, le retour du guerrier ou du chasseur. Croyante, elle fait régulièrement des pèlerinages et des offrandes à l'Église. Elle donne à son royal amant trois filles, les « bâtardes de France », qu'il légitime :
- Marie de Valois qui épouse, en 1458, le sire de Coëtivy et de Taillebourg.
- Charlotte qui devient, en 1462, la femme de Jacques de Brézé et sera assassinée par lui quelques années plus tard d'un coup d'épée entre les épaules pour avoir été surprise dans les bras de son amant à quelques pas du lit conjugal.
- Jeanne de France, née à Beauté-sur-Marne, que Louis XI mariera à Antoine de Bueil.
Ces naissances font écrire aux moralistes Thomas Basin et Jean Jouvenel des Ursins qu’Agnès est responsable du réveil sensuel de Charles VII. Ils jugent sévèrement sa liberté de mœurs et l’accusent de faire de ce roi « chaste » un roi débauché, entièrement soumis à ses maîtresses.
Est-ce Agnès Sorel qui souffle à Charles VII que la réorganisation des finances royales passe par la reconquête de la Guyenne et de la Normandie occupées par les Anglais ? Toujours est il que c'est alors qu'elle allait mettre au monde un quatrième enfant, qu'Agnès entreprend, en plein hiver, d'aller retrouver le roi à Rouen où il commande son armée. Nul ne connaît les raisons de ce voyage ; se languissait-elle de son royal amant, ou voulait elle le prévenir d'un nouveau complot ourdi par le dauphin, futur Louis XI ?
Dès qu’elle est installée par Charles au manoir de la Vigne à Mesnil Sous Jumièges près de Rouen, elle est soudainement prise d'un « flux de ventre » et meurt en quelques heures, non sans recommander son âme à Dieu et à la Vierge Marie. Elle a le temps de léguer ses biens à la collégiale de Loches pour que des messes y soient dites pour le repos de son âme, à l'abbaye de Jumièges où est déposé son cœur, ainsi qu'aux membres de sa famille et au roi à qui elle lègue ses bijoux. Celle qui fut la première maîtresse officielle d’un roi de France, meurt à l’âge de 28 ans à Mesnil Sous Jumièges, le 11 février 1450. L'enfant meurt quelques semaines après elle.
Sa mort est si rapide qu’on croit tout d’abord à un empoisonnement. On accuse même Jacques Cœur, qui fut sans doute plus qu’un ami et qu'elle avait désigné comme exécuteur testamentaire, de l’avoir fait assassiner, mais il fut lavé de ce chef d’inculpation. Les soupçons se portèrent alors jusqu'au XXIe siècle sur le dauphin, le futur Louis XI, ennemi du parti qu’elle soutenait.
Une autopsie de son cadavre a révélé en 2004 que son tube digestif était infesté d'ascaris, et qu'elle avait absorbé du mercure, comme dernier recours pour s'en débarrasser. C'est l'ingestion de ce métal lourd qui a entraîné une mort très rapide. LINK: